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L'allemand au Lycée Barthou

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L'allemand au Lycée Barthou
  • Bienvenue ! Découvrez sur notre blog les projets de nos élèves d'allemand (en sections abibac et européenne), les opportunités que peut offir l'apprentissage de l'allemand dans l'orientation post-bac et plein d'outils pour améliorer son allemand. Viel SpaB
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Virtuelle deutsch-französische Gedenkfeier und Begegnung am 8. Mai 2020: Bericht der Tle Abibac

 

Bericht der Schüler der Terminale Abibac über die virtuelle deutsch-französische GEdenkfeier am 8. Mai 2020 (auf Deutsch und Französisch)

 

Compte-rendu des élèves de la classe de terminale abibac sur la commémoration virtuelle franco-allemande du 8 mai 2020 (en allemand et français)

           

Gurs panneau

 Im Kontext der Europawoche, der aufflammenden antissemistischen Gewalttaten in Deutschland und des 75. Jahrestages zum Ende des zweiten Weltkrieges erscheint der deutsch-französische Schüleraustausch Schüler gegen Vergessen für Demokratie besonders interessant und relevant. Diese virtuelle Gedenkfeier, unter den außergewöhnlichen Bedingungen infolge der Coronakrise, wurde durch Filme, Reden und Debatten der französischen Schüler des Lycée Barthou aus Pau und Supervielle aus Oloron Sainte-Marie, sowie der deutschen Schüler der Lichtenberg-Europaschule und des Darmstädter Gymnasiums, aber auch des Historikers Claude Laharie, der Musikerinnen Melina Burlaud und Anastasia Llosa und den politische Mitwirkenden, wie die hessische Ministerin für Bundes- und Europaangelegenheiten Lucia Puttrich, der Senatorin für Pyrénées-Atlantiques im französischen Senat Denise Saint-Pé und die Generalkonsulin der Bundesrepublik Deutschland in Bordeaux Verena Gräfin von Roedern belebt. Wichtige Fragen bezüglich des Friedensprojekts Europa und Demokratie generell wurden debattiert : Warum sollen wir uns gegen das Vergessen nationalsozialistischer Verbrechen wehren? Welche Rolle spielt die Kunst, insbesondere im Lager von Gurs? Diese Begegnung fand dank der Moderatorin und Journalistin Elke Jeanrond-Premauer und der Dolmetscherin Gabrielle Wennemer statt.  

            Face aux régimes totalitaires, à la recrudescence de groupes extrémistes dans le monde et de violences antisémites en Allemagne, le travail de mémoire sur la Seconde Guerre Mondiale est aujourd’hui plus important que jamais. Dans ce contexte, c’est notamment grâce à l’art, à des échanges et projets communs que nous pouvons lutter contre l’oubli. Ce 8 Mai dernier fêtait le 75ème anniversaire de la fin de la Seconde Guerre Mondiale. C’est à cette occasion très particulière, et à cause de la crise que nous traversons, qu’a été organisé une commémoration virtuelle franco-allemande rassemblant les élèves des lycées Louis Barthou et Supervielle, d’un Lycée de Darmstadt, de l’organisation „Schüler gegen Vergessen für Demokratie“ de l’école européenne de Lichtenberg, des intervenants tels que l’historien Claude Laharie, les musiciennes Mélina Burlaud et Anastasia Llosa, ainsi que la ministre des affaires fédérales et européennes de la Hesse Lucia Puttrich, la sénatrice des Pyrénées Atlantiques Denise Saint-Pé, et la consule allemande de Bordeaux Verena Gräfin von Roedern. Lors de cette rencontre binationale, intergénérationnelle et interdisciplinaire, animée par Elke Jeanrond-Premauer et traduite par l’interprète Gabrielle Wennemer des thèmes tels que la nécessité du travail de mémoire, l’assimilation de notre histoire pour façonner notre futur, et le rôle de l’art durant la guerre et en particulier dans les camps de concentration comme celui de Gurs ont été abordés. Ces riches interventions au travers de films et de débats ont ainsi traité du passé commun franco-allemand, ainsi que des idées pour développer le projet de paix Européen dans un objectif démocratique.

(Magali et Mathieu)

 

Interview mit dem Historiker Claude Laharie

Interview avec l’historien Claude Laharie

Claude Laharie ist ein französischer Historiker und 1980 trat er der „Amicale du Camp de Gurs“ bei. Er wurde zuerst Kassenwart und dann wurde er Generalsekretär des Vereins. Der Verein möchte ehemalige Internierte, ihre Familien und Freunde zusammenbringen. Sie organisieren Ausstellungen, Vorführungen, Lagerbesuche und Vorträge, um die Geschichte des Lagers vor allem den Schulen vorzustellen.

Claude Laharie erklärte uns die Geschichte des Lagers und erinnerte einige daran. Gurs befindet sich im Südwesten Frankreichs im Béarn. Der Lager diente von 1939 bis 1945 als Internierungsort für vier Hauptgruppen von Internierten.

Das Lager wurde ursprünglich gegründet, um spanische Republikaner zu erhalten, nach dem Spanischen Bürgerkrieg. Es gab ungefähr 27 000 Männer, von denen die meisten jung waren, und die wussten, warum sie dort waren.

Im Sommer 1940 wurden die « Indésirables » interniert. Sie sind Menschen, die von der Gesellschaft ausgegrenzt sind. Sie waren im Wesentlichen deutsche, polnische, österreichische und tschechoslowakische Frauen, die im Land der Menschenrechte Zuflucht gesucht haben. Der Empfang war jedoch nicht so wie erwartet und sie wurden in das Lager eingesperrt. Mit ihnen wurden auch Kommunisten und andere politische Gegner eingesperrt. Insgesamt gab es 15 000 Gefangene.

Zwischen September 1940 und August 1944 hat das Lager rund 18000 fremde Juden wegen des Vichys-Regime und seinen Regeln interniert. Im Gegensatz zu den Spaniern wussten die Juden nicht, warum sie verhaftet und inhaftiert wurden. 1942 nahm das Lager einen schrecklichen Weg mit der Endlösung der jüdischen Lage. Die Gefangenen wurden zuerst nach Drancy und dann in das Vernichtungslager von Auschwitz deportiert. Das Internierungslager von Gurs nahm also an dem Verbrechen gegen die Menschlichkeit teil.

Schließlich, zwischen August 1944 und Dezember 1945, bestand das Lager aus 3000 Menschen, die die freiwillige Zusammenarbeit mit der deutschen Besatzungsmacht unterstützt haben. 

Während dieser Periode war die Kunst das einzige Ausdrucksmittel der Gefangenen. Sie konnten also den Schmerz ihrer Lage kompensieren. Die Lebensbedingungen mit den Krankheiten, den Läusen, dem Nahrungsmangel und der Erschöpfung waren schrecklich. Es gab also nur Musik, Zeichnungen und Skulpturen um sich auszudrücken.

Die Kunst beruht auf drei verschiedenen Aspekten. Zuerst stellt die Kunst das Spektrum der möglichen Schaffung aus. In der Tat haben die Spanier die Skulptur genommen, während die Juden das Leben des Lagers durch Fotos und Zeichnungen gezeigt haben. Dann ist die Kunst für die Historiker interessant, weil sie als Bezeugung des Krieges und den Lagern betrachtet wird. Die Werke zeugten von täglichen Problemen. Schließlich lässt sich das Verhältnis der Menschen durch die Kunst zeigen. Es zeigt also, dass die Menschen immer noch Humanität und Dignität haben, wenn sie benachteiligt werden. Die Kunst erlaubt also die Realität zu sublimieren.

Claude Laharie erklärt, dass die Kunst die Menschen zum Nachdenken über die Geschichte bringt und verbindet die Periode mit den Werken der Philosophin Hannah Arendt, die selbst in Gurs inhaftiert war. Claude Laharie hat auch ein Buch über Gurs veröffentlicht. Die Kunst wurde zu dieser Zeit auch als ein Mittel des Widerstands gegen die Unterdrückung durch das Regimes bezeichnet.

 

Claude Laharie est un historien agrégé qui a rejoint, depuis 1980, l’Amicale du Camp de Gurs. Il y est d’abord devenu trésorier puis secrétaire général. L’Amicale du Camp de Gurs a été fondée en 1980 et a pour but de rassembler les anciens internés, leurs familles et leurs amis. Les participants organisent des expositions, projections, visites du camp, conférences pour présenter, notamment aux scolaires, l’histoire du camp. 

Claude Laharie a profité de cet événement pour remémorer à certains l’histoire de ce camp. Gurs se trouve dans le sud-ouest de la France, dans le Béarn. Le camp a servi de lieu d’internement de 1939 à 1945, de quatre groupes principaux d’internés :

Le camp fut initialement construit pour recevoir les républicains espagnols à la suite de la guerre d’Espagne. Cette population de 27 000 personnes environ, constituée exclusivement d’hommes, et pour la plupart jeunes savaient pourquoi ils étaient là.

Lors de l’été 1940, les « Indésirables » furent internés. Les indésirables sont les personnes rejetées de la société : essentiellement des femmes allemandes, polonaises, autrichiennes et tchécoslovaques venues se réfugier dans « le pays des droits de l’Homme » Cependant l’accueil ne fut pas celui attendu et elles furent enfermées dans le camp. Avec elles des communistes et autres personnes ayant des idées politiques différentes furent également enfermées. Au total, 15 000 personnes.

Entre septembre 1940 et aout 1944, le camp a servi à l’internement de 18 000 Juifs étrangers à cause de l’antisémitisme d’état instauré par le régime de Vichy. Contrairement aux espagnols, ils ne savaient pas pourquoi ils étaient là. Le camp était donc plus dur à subir. En 1942, le camp prit un virage plus dur en raison de la Solution finale sur la question juive. Les internés furent déportés au camp de Drancy puis au camp d’extermination d’Auschwitz. Le camp de Gurs représente donc la participation à un crime contre l’humanité.

Enfin d’aout 1944 à décembre 1945, le camp a contenu 3000 « collabos » du régime de Vichy.

Durant cette période, les dessins, la musique et les sculptures étaient les seuls moyens d'expression qui ne pouvaient être censurés. Cela leur permettait de compenser la souffrance qu'ils enduraient chaque jour enfermés au camp. Les conditions de vie étaient désastreuses. Ils vivaient avec le manque d’hygiène, de nourriture, l'épuisement, la séparation avec les proches et les poux. Il ne leur restait que l'art pour s'exprimer. 

Il peut être établi trois aspects fonctionnels de l’art. Tout d’abord l’art peut tout montrer grâce à la diversité qu’elle offre. En effet lorsque les Espagnols privilégiaient la sculpture, les juifs menaient de véritables reportages en image sur la vie au camp. Ensuite l’art sert de véritables témoignages pour les historiens. Les œuvres témoignaient des problèmes quotidiens. Enfin l’art permet de montrer le comportement des hommes au-delà de la réalité. Ils restent dignes malgré ce à quoi ils ont été réduits. L’art permet donc de sublimer la réalité.

Claude Laharie explique que l'art de Gurs amène à la réflexion de chacun sur ce passage de l'histoire et la relie aux œuvres de la philosophe Hannah Arendt, qui fut elle-même enfermée à Gurs. Claude Laharie a lui-même écrit un livre-photo sur le camp de Gurs de 1939 à 1945. L'art est aussi vu ici comme un moyen de résistance face à l'oppression car cela dénonce des décisions et la politique du gouvernement.

(Agathe, Anis, Flavie)

 

 

 

Interview mit Mélina Burlaud, Pianistin

Interview avec Mélina Burlaud, pianiste

            Der Historiker Claude Laharie hat sich sehr für den Platz der Kunst in dem Lager vob Gurs interessiert. Die Kunst war also ein Weg für die Gefangenen, zu existieren. Es gab verschiedene Kunstformen im Internierungslager. Die Spanier machten Lehmskulpturen, die Juden zeichneten und malten. Für die Juden waren Musik und Dichtung grundlegend. Die Kunst kann heute als ein Bericht angesehen werden, aber für die Gefangener war sie ein Weg, um zu resistieren aber auch, um Leid zu begegnen. Für Claude Laharie besetzt die Kunst verschiedene Funktionen. Als Mittel für Wahrheit sind diese Kunstwerke ein wichtiges Zeugnis von diesen zu oft versteckten Jahren. In der Tat war die Kunst unzensiert im Gegensatz zu Briefen. Die Kunstwerke zeigen nicht nur die täglichen Szenen des Lagerlebens, sondern auch den Versuch der Menschen, ihre Würde, ihre Menschlichkeit zu halten, wären sie durch den Schlamm gezogen werden. Es ist die Sublimation.

Pour la pianiste Melina Burlaud, c’est le destin qui l’a poussé à s’intéresser au camp de Gurs. Elle raconte que ce fut un bouleversement lorsqu’elle découvrit le camp pour la première fois. Elle fut ébahie de voir toute cette production artistique, témoignage d’une force et d’une volonté de continuer à créer. Elle explique que c’est à ce moment-là qu’elle a découvert la force de l’art et le pouvoir de la musique. L’art apparait alors comme un moyen de retrouver une spiritualité perdue, de retrouver la force de résister, de survivre et finalement de retrouver l’ébauche de la liberté. La musique permet d’exister autrement. La pianiste décide alors de mettre en lumière les artistes et les oeuvres du camp de Gurs et crée un festival de musique qui se tient chaque année : « Les échappées musicales du camp de Gurs ». Pour Melina Burlaud, la musique permet de vivre l’histoire de ce camp et de ses prisonniers par les émotions, de manière très intense. Son intervention s’est terminée par l’interprétation d’un morceau joué à l’occasion du festival : Wird es Nacht im camps de Gurs.

(Zazie, Enora, Romane)

 

Die Botschafter von Gurs (Oloron-Sainte-Marie)

Les Ambassadeurs de Gurs (Oloron-Sainte-Marie)

            Die jungen „Ambassadeurs de Gurs“ haben ihre Arbeit im Rahmen der Erinnerung an das „Camp de Gurs“ präsentiert. Marie hat gesagt, dass sie vermeiden wollen, dass die Menschen, die im Camp de Gurs gelebt haben, und ihre Geschichte vergessen werden. Es ist wichtig, sich das Leben der Opfer vorzustellen und zu verstehen, um den Schrecken des Menschen zu erkennen. Diese Arbeit der Erinnerung soll helfen, die damaligen Fehler nicht mehr zu machen.

            Danach hat Lisa die Aufgaben der Ambassadeurs erklärt: Besichtigung des „Camp de Gurs“ mit Schülern, Teilnehmen an Gedenkfeiern und Vorstellung ihrer Arbeit als Ambassadeurs in Sauveterre… Alexis hat danach das Seminar in Paris am 27. Januar 2019 erwähnt: er denkt, dass das der Höhepunkt seiner Arbeit als Ambassadeur war: Besichtigung des „Panthéon“, wo Simone Veil liegt, des „Mémorial de la Shoa, und eine Zeremonie rund die „Flamme du Soldat inconnu“.

            Schließlich hat Mélissa die Rolle der Erinnerung in dem aktuellen Kontext erklärt. Sie hat unterstrichen, dass das Engagement von jungen Menschen sehr wichtig ist, weil es einen speziellen Einfluss auf die jüngere Generation hat. Sie meint, dass die Verantwortung bei uns allen liegt, sich daran zu erinnern.

Lors de la conférence, les jeunes ambassadeurs de Gurs ont présenté leur travail dans le cadre de la mémoire du camp de Gurs. Pour Marie, leur rôle est avant tout de perpétuer la mémoire et l’histoire des personnes ayant vécu au camp de Gurs. Il est important de se mettre à la place des victimes pour leur rendre hommage et pour voir l’horreur que peut créer l’homme. Ce travail de mémoire permet, d’après elle, de ne pas reproduire les erreurs du passé.

            De son côté, Lisa a présenté les missions effectuées par les ambassadeurs : visites guidées du camp à des élèves, parfois étrangers, participation à des cérémonies officielles de commémoration, ou encore la présentation de leur rôle d’ambassadeur à Sauveterre… Alexis a ensuite évoqué le séminaire à Paris du 27 janvier 2019 qui a été pour lui l’aboutissement de leur travail d’ambassadeur. Au programme, la visite du Panthéon où repose Simone Veil, le mémorial de la Shoa et une cérémonie autour de la flamme du soldat inconnu.

            Enfin, Mélissa a expliqué l’importance et le rôle du souvenir dans le contexte actuel de montée des extrêmes. Elle a aussi souligné que l’engagement des jeunes dans la mémoire avait un impact plus important sur d’autres jeunes, et que le souvenir est le rôle de tous.

(Sophie, Audrey)

 

Das Projekt der Schüler aus Darmstadt (auf den Spuren von jüdischen Deportierten) 

 Le projet des élèves de Darmstadt (Sur les traces de juifs déportés) 

Die Projektgruppe „Schüler gegen Vergessen für Demokratie“ besteht aus Schülern, die zur Mehrheit in Darmstadt studieren. Das Ziel dieser Gruppe ist, dass die nationalsozialistische Vergangenheit Deutschland nicht in Vergessenheit gerät und sie wollen somit ihren Teil zur Aufrechterhaltung der Demokratie beitragen. 

Sie können dieses Ziel mit den Personen, die sich an dieser Epoche erinnern, mit einer aktiven Aufklärungsarbeit der Vergangenheit, einer Auseinandersetzung mit biographischen Arbeiten, einer Begegnung mit Shoah-Überlebenden und auch Stadtrundgängen erfüllen. 

Sie wollen eine größere Gruppe erreichen. Deshalb haben sie eine App und eine Website „auf den Spuren jüdischen Lebens in Darmstadt“ aufgebaut. Es ist also möglich geworden, unterschiedlichste Menschen bundesweit oder international zu erreichen. 

Dank der Gruppe können sie gegen den Antisemitismus und den Holocaust und für die Verteidigung der Demokratie kämpfen.

Außerdem setzen sie sich für die Sichtbarmachung des jüdischen Kulturerbes ein. 

Le projet „Schüler gegen Vergessen für Demokratie“ (Etudiants contre l’oubli de la démocratie) est mené par des élèves, étudiant majoritairement à Darmstadt. 

Ce projet a de différents objectifs. Le premier est de ne pas oublier le passé politique de l’Allemagne (National-socialiste) et de ne pas commettre les mêmes erreurs historiques dans le futur. Les élèves veulent ainsi prendre part au maintien et à la défense de la démocratie. Un second objectif est de lutter contre l’antisémitisme et l’Holocauste. Enfin, ils souhaitent préserver l’héritage culturel juif. 

Pour cela, les participants au projet s’appuient sur des témoignages, des biographies, des rencontres avec les survivants de la Shoah. Ils cherchent à mettre en lumière les conditions de déportations juives.

Pour sensibiliser un maximum de personnes à ce projet, les étudiants ont mis en place une application, et un site internet „auf den Spuren jüdischen Lebens in Darmstadt“ (Sur les traces des vies juives à Darmstadt). Le but est d’avoir une influence nationale, voire même internationale. 

(Camille, Fanny)

  

Die Politikerinnen und ihre Reden

Les intervenants politiques 

   Das Thema der Visiokonferenz war die Erinnerung des Endes des Zweiten Weltkriegs. Mehrere Politikerinnen waren eingeladen, es gab Lucia Puttrich, Verena Gräfin von Roedern und Denise Saint Pé. Lucia Puttrich, die hessische Landesministerin für Bundes-Europaangelegenheiten, hat die Visiokonferenz eingeleitet. Sie hat ihre Freude ausgedrückt, dass ein solches Ereignis trotz der Pandemie dank digitaler Medien beibehalten wird. Danach hat Verena Gräfin von Roedern, die deutsche Generalkonsulin in Bordeaux, eine Rede über die Übermittlung des Gedächtnisses von Generation zu Generation gehalten, um nicht die Fehler zu wiederholen. Dieses Thema liegt ihr am Herzen, denn ihre Eltern waren Flüchtlinge und wurden von dem Krieg geprägt. Wie Verena Gräfin von Roedern hat Denise Saint Pé, Senatorin den Pyrénées-Atlantiques, die gemeinsame Erinnerung betont. Sie hat auch die Leiden der beiden Völker während des Kriegs unterstrichen. Das Lager von Gurs wurde als ein Ort des Schmerzes und ein Beispiel der Zerstörung der menschlichen Persönlichkeit beschrieben. Dennoch gab es in der Schrecklichkeit ein Mittel, um sich wiederzufinden. Dieses Mittel war Kunst, durch sie haben die Gefangenen Menschlichkeit in dem Lager gefunden. Denise Saint Pé hat es als „Beaux-arts derrière les barbelés“ (Schöne Kunst hinter den Stacheldraht) dargestellt. Zum Schluss hat sie gesagt, dass die Jugendlichen die Demokratie und die Freiheit schützen und weltweit verbreiten müssen. Alles in allem haben die Politikerinnen uns eine wichtige Botschaft gesendet. Es ist unsere Rolle, den Frieden zu schützen, um eine freie Zukunft zu schaffen.

   Le thème de la visioconférence était la mémoire de la fin de la guerre, 75 ans après. Plusieurs politiciennes étaient invitées, dont Lucia Puttrich, Verena Gräfin von Roedern et Denise Saint Pé. Lucia Puttrich, ministre des affaires européennes de la Hesse, a ouvert la visioconférence en remerciant tout le monde d’avoir maintenu cet événement malgré la pandémie et ce grâce au digital. Ensuite, Verena Gräfin von Roedern, la consule générale d’Allemagne à Bordeaux, a fait un discours sur l’importance de la transmission de la mémoire de génération en génération pour ne pas refaire les mêmes erreurs. Ce thème lui tient particulièrement à cœur, du fait que ses parents sont des réfugiés qui ont été particulièrement impactés par la guerre. Denise Saint Pé, sénatrice des Pyrénées-Atlantiques, a également insisté sur la mémoire collective et les souffrances des peuples pendant la guerre. Le camp de Gurs a été décrit comme un lieu de souffrance et d’anéantissement de la personne humaine. Il y avait malgré tout dans cette horreur un moyen de se retrouver soi-même : l’art. Grâce à cela, les détenus du camp ont pu retrouver un peu d’humanité. C’étaient les « beaux-arts derrière les barbelés ». Pour finir, Denise Saint Pé a précisé que les jeunes se doivent de protéger et de diffuser mondialement la démocratie et la liberté. En conclusion, ces politiciennes nous ont transmis un message important : c’est notre devoir de protéger la paix, pour construire un meilleur avenir. 

(Julie, Louis, Argan)

 

Berichte der Überlebenden der Shoah, Dr. Bernhard Posner und seiner Schwester Hannah Skop

Témoignage de deux survivants de la Shoah, Bernhard Posner et sa soeur Hannah Skop

Dr. Bernhard Posner stammt aus einer jüdischen Familie, die die Entstehung der radikalen Politik durchlebt hat. Bernhard Posner und seine Schwester Hannah Skop sind 1939 nach Dänemark geflohen. Sie haben die Shoah erlebt und behalten viele Emotionen in Erinnerung.

Die Städte haben den Überlebenden der Shoah Denkmäler und Stolpersteine errichtet, wie zum Beispiel der Pflasterstein der Familie Posner auf dem Boden von Darmstadt, das das Leben von Moses Samuel Posner 1900 erklärt.
Dr. Bernhard Posner wollte in der virtuellen Konferenz nicht über die Vergangenheit sprechen, sondern über die Zukunft, die wichtiger ist, weil wir alle Kinder unserer Geschichte sind. Deswegen ist der Aufgabe der Jugend sehr wichtig und schwer, weil wir heutzutage die sozialen Medien benutzen können, um Meinungen zu verbreiten und in der Debatte zu bleiben. Wir müssen die Zukunft besser gestalten, damit sich die Geschichte nicht wiederholt. Außerdem sollen wir Dokumentarfilme anschauen, um die Vergangenheit nicht zu vergessen, insbesondere mit dem Anstieg des Radikalismus heutzutage.

Dr. Bernhard Posner provient d'une famille juive qui a vécu la montée du radicalisme. Sa sœur et lui ont fui au Danemark en 1939 et ont ainsi survécu à la Shoah. 

Les villes ont érigé après la Seconde guerre mondiale des monuments en l'honneur des survivants de la Shoah et de ceux qui en étaient morts, dont la famille Posner qui a eu une dalle dans le sol de la ville de Darmstadt qui explique la vie de Moses Samuel Posner. 

Dr. Bernard Posner ne voulait pas parler du passé pendant la conférence virtuelle mais plutôt du futur et de la mission qui attend les jeunes de notre époque. Selon ses mots, nous sommes tous des enfants de notre histoire. Aujourd'hui, cette mission du souvenir est aidée par les réseaux sociaux qui permettent de propager notre avis et de continuer des débats, afin que l'histoire ne se répète pas. De plus, nous devons regarder des documentaires pour ne pas oublier notre passé, surtout dans la lumière de la montée du radicalisme actuelle. 

(Rachel, Emilie)

 

 

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